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I. Midi Pyrénées n’est pas une région périphérique

1) Midi Pyrénées est une région périphérique

Aucun axe relie M-P à la dorsale Européenne Projet pour les axes de communications :

• La LGV Toulouse/Bordeaux

• La traversée centrale des Pyrénées (TCP)

• La LGV Perpignan/Figueras/Barcelone

• Autoroute Albi/Toulouse vers Rodez, prolongée à Lyon par la dorsale Européenne.

• Enclavement de la région

• Photo du réseau ferroviaire

• Démographie

2) Le PIB de Midi Pyrénées n’est pas essentiel pour l’économie de l’Europe

• Espaces ruraux polarisés par des pôles secondaires

• Toulouse n’est pas une métropole de dimension internationale

• Midi Pyrénées n’est pas au centre de décisions Européennes

II. ... Cependant elle a une place importante en Europe.

1) Midi Pyrénées, une région dont l’enclavement est relatif

• Vaste région (chiffres, données)

• Située au cœur du Sud Ouest Européen

• Toulouse est une grande agglomération

• Urbanisation de Toulouse, dynamisme de Rodez/ problème de développement rural

• Photos des pôles ruraux et urbains de M-P

• Attractivité indiscutable de M-P

2) Midi Pyrénées est région économiquement importante

• Investissements

• Augmentation des activités tertiaires

• 1ere région Française pour l’excédent commercial

• Pays importants sont clients de M-P

• Fond Européen donne de l’argent à M-P

• Agriculture et industries relativement importantes

3) Les axes de communications de Midi Pyrénées ne sont pas négligeables

• 2 aéroports internationaux :

• Toulouse-Blagnac

• Tarbes-Lourdes-Pyrénées

• Photos des lignes de vols

2 aéroports régionaux

• Castres-Mazamet

• Rodez Marcillac

Midi Pyrénées au carrefour de 2 axes autoroutiers Européens :

• Axe Nord-Sud entre Europe du Nord et péninsule Bérique • L’axe Ouest-Est dans le bassin méditerranéen et la façade atlantique

• Réseau étoilé

• Infrastructures rénovées

4) L’Eurorégion, un projet en développement ? Eurorégion : définition

I. La région Midi Pyrénées connaît de nombreuses limites en Europe...

1) Midi Pyrénées est une région périphérique

Les agrandissements successifs de l’Union Européenne ont éloigné notre région aux bordures de l’Europe. En effet, le coeur de cette Union était sûrement, en 1957, au centre de la France, puis s’est petit à petit déphasé en Allemagne, soit à environ 760 km de Midi Pyrénées. En Europe se trouve également une mégalopole qui correspond à un espace avec de fortes densités spatiales allant des Midlands Britanniques au nord de l’Italie et passant par Paris et l’Allemagne. Cette mégalopole Européenne aussi appelée la « banane bleue », compte environ soixante dix millions d’habitants. C’est une région très importante car elle concentre les villes et les espaces les plus dynamiques de l’Europe en ce qui concerne le pouvoir politique, culturel et économique. Même si de nombreuses définitions lui sont données à cause de délimitations assez floues, nous remarquons toutefois que Midi-Pyrénées, n’appartient pas à cette dorsale Européenne.

De plus, aucun axe majeur ne la relie à la dorsale Européenne comparé à Marseille dans la Provence Alpes Côte d’Azur. Cela fait de Midi-Pyrénées une région périphérique. Cependant de nombreux projets pour les axes de communication sont en cours afin d’améliorer notre intégration en France et ainsi, en Europe. Nous pouvons citer des lignes de grandes vitesses telles que Toulouse/Bordeaux ainsi que l’autoroute Albi/Toulouse vers Rodez prolongée à Lyon par la dorsale Européenne ou encore la Traversée Centrale des Pyrénées (TCP). C’est pour cela que nous parlons d’enclavement (pour les transports seulement), car la région se situe à l’écart des grands axes de communications principaux. Voici donc la carte représentant la dorsale Européenne :

Source : Géographie, Belin, 1°, réalisée sous Photo Filtre Studio

C’est ainsi que nous pouvons observer que le manque de voies de communications entraîne des embouteillages. Exemple avec Toulouse :

2) Le PIB de Midi Pyrénées n’est pas essentiel pour l’économie de l’Europe.

De plus, nous pouvons démontrer que le PIB de Midi Pyrénées n’est pas important comparé à celui d’autres régions européennes (en effet, celui-ci est de 71 296 millions d’euros alors que celui de la Sarre en Allemagne était de 26 000 000 000 en 2004). Même si l’agroalimentaire conserve un poids important (troisième rang des industries), son dynamisme reste néanmoins faible. Malgré ces limites d’intégration, nous constatons que Midi Pyrénées a quand même une place qui n’est pas négligeable en Europe. De plus, Toulouse n’est pas une métropole de dimension internationale malgré sa vocation aéronautique. Elle n’est pas comparable à Barcelone, Marseille, Lyon ou Paris car elle ne possède pas beaucoup d’activités permettant d’augmenter son PIB. Cependant, la ville de Toulouse est une métropole régionale. Elle est la plus importante de Midi Pyrénées. En effet, elle concentre beaucoup de fonctions économiques, administratives, politiques et culturelles nécessaires à la région. Ainsi de nombreux services nécessaires aux individus et aux entreprises comme les hôpitaux (Rangueil, Purpan, les Cèdres), les banques (Banque Populaire, Axa Banque), la publicité (Irish Pub) et les universités (Paul Sabatier, Le Mirail...), sont présents dans cette agglomération urbaine.

Nous avons donc constaté que notre région n’appartient pas à la dorsale Européenne. Cela favorise ainsi la mise à l’écart de la région des grands axes de communications Européens. De plus, Toulouse n’est pas une métropole de dimension internationale mais plutôt régionale, ce qui induit un PIB relativement moindre. Toutefois, Midi Pyrénées possède certains atouts qui l’empêchent de disparaître.

II. ... Cependant elle détient une place importante en Europe.

1) Midi Pyrénées est une région dont l’enclavement est relatif

Nous pouvons dire que l’enclavement de Midi Pyrénées est relatif car elle est située au cœur du sud ouest Européen. Celle-ci bénéficie d’une situation stratégique permettant de relier à la fois les pôles de développement du sud et les grandes régions industrielles du nord et centre de l’Europe. L’enclavement signifiant alors qu’une région est excentrée des axes de communications. De plus, la région étant située sur un isthme entre l’Océan Atlantique et la mer Méditerranée, Midi Pyrénées bénéficie d’une situation intéressante. En effet, Toulouse et Midi Pyrénées forment réellement un carrefour pour le sud ouest Européen. Ainsi, l’axe autoroutier Bordeaux/Toulouse/Narbonne relie donc l’océan à la mer.

Nous pouvons ainsi nous intéresser au dynamisme démographique de notre région qui est assez élevé : 4,4% de la population Française. Midi Pyrénées accueille presque trente mille habitants par an depuis 1991 en raison de la bonne qualité de vie. C’est ainsi qu’en 2005, Midi Pyrénées comptait quasiment trois millions d’habitants dont un tiers serait la population de l’aire urbaine de Toulouse (celle-ci ayant doublée en quarante ans). De plus, Midi Pyrénées a vu sa population augmenter de plus de 1,09% par an, alors que pour l’Ile de France : seulement 0,70%, comparé aux autres régions. Ainsi, nous pouvons observer que notre région est l’une des seules qui a subit une si grande évolution. Voici le site de ces arguments : www.insee.fr/fr/recensement/nouv_recens/resultats/cartes/evoltot/evoltot.htm. De plus, l’espérance de vie est d’ailleurs assez élevée, surtout chez les femmes (environ 83,4 pour les femmes contre seulement 76,8 pour les hommes). Cette croissance est rendue possible grâce aux flux migratoires autant internes ; les migrants en provenance du reste de la France ; qu’externes (avec pour pays principaux de départ la Grande-Bretagne, l’Allemagne et le Benelux). La région Midi-Pyrénées est donc une région attractive.

Toulouse, qui est une grande agglomération, a connu une croissance rapide de son aire urbaine entre 1990 et 1999. En effet, sa population a augmenté de cent vingt mille habitants ce qui la place au cinquième rang des aires urbaines Francaise. C’est ainsi que le taux de chômage de la région a fortement diminué entre 2000 et 2004 même si le marché de l’emploi ne correspond pas complètement au besoin de la population active.

Source : Midi-Pyrénées Expansion, réalisée sous Photo Filtre Studio 9

Le long des grandes infrastructures de transports (par exemple l’A20 : Toulouse/ Montauban/Cahors ; l’A68 : Toulouse/Albi/Rodez et l’A64 : Toulouse/Tarbes) nous pouvons constater que l’évolution de l’urbanisation est d’environ 1,6% par an. Mais Rodez a aussi une forte attractivité car elle est en expansion depuis trente ans. De plus, les espaces ruraux sont polarisés par des pôles secondaires comme Albi, Tarbes, Auch et Castres, certains rencontrant tout de même des difficultés (par exemple Tarbes avec Alstom spécialisé dans l’électricité et la construction ferroviaire).

De plus, Midi Pyrénées bénéficie d’un effectif universitaire régional en perpétuelle augmentation, favorisant l’apprentissage des métiers du futur. Notre région accueille 115 000 étudiants ; dont 12 650 étrangers. Elle perd peu d’étudiants au profit des autres régions. Elle jouit également d’une population bien formée grâce aux universités et aux quatorze grandes écoles d’ingénieurs ; situées à Toulouse, Tarbes ou Albi dont l’Institut National Polytechnique et l’Ecole Nationale de l’Aviation Civile ; aux quatre universités (Sciences Sociales, Le Mirail, Paul Sabatier et l’Université Jean-François Champollion) ainsi qu’aux cinq écoles internationales comme AirBusiness Academy, l’Institut Européen de négociation etc... En effet, un nombre important d’étudiants de l’aire urbaine de Toulouse est plus diplômé que la moyenne nationale (36% au niveau baccalauréat contre 26% en France). Ils détiennent un niveau d’instruction élevé (enseignement supérieur) ce qui place Midi Pyrénées à la première place des régions françaises pour la densité de diplômes d’ingénieurs avec 8 406 ingénieurs formés en 2006-2007. Grâce à tous ces facteurs, nous pouvons remarquer que Midi Pyrénées est une région dynamique et intégrée dans l’ensemble européen.

2) Midi Pyrénées est une région économiquement importante

Par ailleurs, Midi Pyrénées bénéficie d’une une attractivité indiscutable grâce aux investissements directs étrangers (quatrième région de France). De surcroît, le PIB par emploi (77 433 millions en 2006) et le PIB par habitant (28 721 millions) de notre région sont supérieurs à la moyenne des régions européennes.

De plus, notre région est une région exportatrice. Le solde élevé du commerce extérieur (9,1 milliards d’euros en 2005 et en augmentation par rapport à celui de 2004 qui était de 13%) est possible grâce à des clients importants. Les clients les plus importants étant les USA (2,6 milliards d’euros), l’Allemagne (2,4 milliards), l’Espagne (1,9 milliards), la Chine (1,2 milliards) et la Grande Bretagne (1 milliard). C’est aussi la première région Française pour les productions de soja et de lait de brebis, ce qui contribue à faire de la France le premier exportateur européen de produits agroalimentaires (Roquefort, Andros...).

Source : Unédic, 2005, graphique réalisé sous Excel

Ainsi, l’agriculture représente 6% des emplois, ce qui est supérieur à la moyenne nationale. Nous remarquons toutefois des variations suivant les départements. En effet, le Gers, l’Aveyron, le Lot et le Tarn et Garonne sont plus tournés vers l’agriculture (10% des actifs) que la Haute Garonne, l’Ariège et le Tarn favorisant plus l’industrie (15% des emplois). Ces effectifs étant stables depuis vingt ans entraînent une bonne résistance de l’industrie malgré la reconversion de certaines entreprises. En effet, la prépondérance des activités tertiaires (72% de l’emploi régional), les services aux entreprises et la croissance de Midi Pyrénées grâce à de grands groupes industriels comme Airbus, Alcatel ou Siemens entraînent une baisse de la part des actifs occupés par l’agriculture dans la population active.

Par ailleurs, Toulouse (quatrième ville de France) est économiquement importante en raison de l’implantation du siège mondial d’Airbus employant 57 000 salariés et 30 000 salariés sous-traitants. Le pôle de compétitivité aéronautique regroupe entre autres, un centre de recherches aérospatial, trois écoles d’ingénieurs aéronautiques, un musée de l’aéropostale et un centre de démantèlement des avions, celui-ci étant situé à Tarbes. Faisant un quart du potentiel de la recherche aéronautique Français autant publique que privée. Ces éléments font de Toulouse et de Midi-Pyrénées, le premier pôle européen dans ce domaine. L’industrie aéronautique Midi Pyrénéenne est donc une industrie stratégique qui contribue au rayonnement de la région en Europe et dans le monde.

Un des locaux d’Airbus à Toulouse :

Source : Molto Christelle

La région est également importante du point de vue de la recherche. Ainsi, Midi Pyrénées concentre environ 12 790 chercheurs. La recherche publique en Midi-Pyrénées est plutôt orientée vers les sciences de l’univers (milieux naturels, astronomie, astrophysique), les sciences pour l’ingénieur (mécanique des fluides, génie des matériaux, génie des procédés, ...) et les sciences et technologies de l’information et de la communication (informatique, automatique, traitement du signal...). Ainsi, nous pouvons constater que notre région est l’une des trois ayant le plus fort effectif dans l’industrie aéronautique :

Source des deux cartes : Midi Pyrénées Expansion, réalisées sous Photo Filtre

La recherche privée est, quant à elle, principalement concentrée sur le secteur de la construction aéronautique et spatiale, le secteur des équipements radio, télé et communication, et enfin, dans le secteur des industries pharmaceutiques. Midi-Pyrénées est ainsi classée 1ère région française et vingtième région Européenne pour l’intensité en recherche et développement (3,7%).

De plus, notons que notre région bénéficie aujourd’hui de cinq pôles de compétitivité. Un pôle de compétitivité étant, sur un territoire donné, l’association d’entreprises, de centres de formations et d’unités de recherche mettant en commun des énergies autour d’un marché et d’un domaine qui lui est attaché, dans le but d’être connue internationalement. En effet, nous savons que l’Aerospace Valley en fait partie, se spécialisant dans l’aéronautique, l’espace et les systèmes embarqués de même que le pôle Cancer Biosanté se préoccupant d’avantage de la santé des individus, de la biotechnologie ainsi que des cancers. Se trouve également dans notre région l’Agrimip Innovations, plus connue pour l’agroalimentaire et la Céramique Industrielle. Cette dernière se basant sur la décoration en tout genre, comme l’art de table.

Cependant, nous pouvons constater que Midi Pyrénées n’est pas seulement importante pour ses recherches mais aussi pour ses moyens de transports. Les axes de communications de Midi Pyrénées ne sont pas négligeables. En effet, il y a deux aéroports internationaux tels que Toulouse-Blagnac et Tarbes-Lourdes-Pyrénées. Toulouse-Blagnac est le cinquième aéroport de France pour le trafic passager avec un peu moins de six millions de voyageurs en 2005, c’est également la 1ere plate-forme aéroportuaire de Province pour le trafic fret, étant les marchandises transportées. Cet aéroport assure des vols quotidiens avec vingt quatre destinations internes dont dix sept villes Européennes, quinze villes vers la France, ce qui représente environ un vol tous les quart d’heure vers Paris.

Source : Dépense Intérieure de Recherche aéronautique et Développement en France

Les lignes de l’aéroport Toulouse-Blagnac (sans celles pour l’Afrique) : Quatorze liaisons nationales : Paris Charles de Gaulle, Paris Orly, Brest, Clermont Ferrand, Lille, Lyon, Marseille, Metz/Nancy, Mulhouse, Nantes, Nice, Rennes, Strasbourg, St Denis de la Réunion.

Et dix-sept liaisons vers l’Europe : Amsterdam, Birmingham, Brème, Bristol, Bruxelles, Düsseldorf, Francfort, Genève, Hambourg, Lisbonne, Londres/Gatwick, Madrid, Manchester, Milan Malpensa, Munich, Rome

Source : http://www.midipyrenees-expansion.fr/page940.htm

3) Les axes de communications de Midi Pyrénées ne sont pas négligeables

L’aéroport Tarbes-Lourdes-Pyrénées est le cinquième aéroport charter Français qui embarque environ 550 000 voyageurs en 2005 avec quatre-vingt-dix destinations surtout vers l’Italie, la France, l’Irlande, le Royaume-Uni et la Belgique. Celui ci assure également trois vols quotidiens sur Paris le plaçant deuxième plate-forme aéroportuaire Midi Pyrénéenne. Il existe aussi deux aéroports régionaux comme Castres-Mazamet et Rodez Marcillac. C’est ainsi que Midi Pyrénées est au carrefour de deux axes autoroutiers européens. En effet, il subsiste l’axe nord-sud entre l’Europe du nord et la péninsule Ibérique grâce aux autoroutes A20 et l’A75 qui sont les deux itinéraires les plus courts et les moins chers pour le trafic fret. L’axe Ouest-Est quant à lui permet à Toulouse d’être seulement à deux heures trente de Bordeaux, de Montpellier et du Perthus. Voici donc un péage :

L’autoroute A61, en direction de Barcelone, Montpellier, Carcassonne et Foix et la 2e photo : au milieu celle vers Paris et Bordeaux.

Source des deux photos : Molto Christelle

De plus, le réseau de transport Midi Pyrénéen est étoilé avec pour centre l’agglomération la plus grande de la région, Toulouse. Les deux axes principaux étant l’axe nord-sud reliant Paris, Orléans, Limoges et Toulouse ainsi que l’axe ouest-est raccordant Bordeaux, Toulouse et Narbonne vers Vintimille ou Barcelone. Voici donc, pour résumer, une carte représentant tous les moyens de transports Midi Pyrénéens, à savoir : le réseau ferroviaire, autoroutier ainsi que les aéroports :

Source : Midi-Pyrénées Expansion, réalisée sous Photo Filtre Studio

Ainsi, grâce à toutes ces infrastructures de transports, nous nous apercevons que Midi Pyrénées n’est pas totalement enclavée dans l’Union Européenne, les grands axes favorisant l’insertion de la région. Pour finir, la région développe des stratégies pour s’intégrer un peu plus dans l’espace européen. Ainsi, un projet a vu le jour : l’Eurorégion.

4) L’Eurorégion, un projet de développement ?

Créée le 29 octobre 2004, l’Eurorégion Pyrénées-Méditerranée rassemble trois régions espagnoles (l’Aragon, la Catalogne et les Iles Baléares) ainsi que deux régions françaises telles que Languedoc-Roussillon et bien sûr, Midi Pyrénées faisant un espace de coopération privilégié dans le sud ouest Européen. Cette Eurorégion, de 158 000 km² et plus de treize millions de personnes, s’est unifiée à cause de préoccupations et priorités communes (comme le respect de l’environnement). C’est ainsi que les entreprises coopèrent pour devenir un pôle de développement capable de rivaliser dans une Europe agrandie. Cette association projette également de réaliser un Centre de Recherches et d’innovations en tourisme aux Iles Baléares ainsi qu’un Observatoire Socioéconomique de l’Eurorégion.

Conclusion :

Par conséquent, même si nous constatons que Midi Pyrénées est une région largement excentrée de la mégalopole Européenne, menacée d’enclavement dans le sud ouest de l’Europe, nous remarquons qu’elle dispose toutefois d’une situation stratégique entre l’Europe centrale et l’Europe du sud ouest. Elle joue malgré tout un rôle d’interface grâce à ses moyens de communication. De plus, même si son PIB est loin d’être le plus élevé dans l’économie Européenne, il est tiré à la hausse par la présence de grandes entreprises telles qu’Alcatel, Siemens ou Airbus. De plus, elle bénéficie d’un important potentiel dans le domaine de la recherche et de la formation. Pour conforter sa position et préparer son futur, Midi Pyrénées s’est associée à d’autres régions pour former l’Eurorégion. La région Midi-Pyrénées a donc des handicaps mais elle cherche à se doter d’atouts pour assurer son avenir en rompant son enclavement relatif.

Source : Christelle Molto

Pour voir la bibliographie : [1]