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>>L’historien et les mémoires de la Guerre d’Algérie

3 novembre 2014
Auteur(e) : 
Solène

Sujet : La rivalité des mémoires de la guerre d’Algérie (de 1962 à nos jours)

Introduction Bien que la Guerre d’Algérie ait eu lieu il y a 50 ans, les mémoires sont encore intactes et parfois douloureuse. La mémoire peut être définie comme l’aptitude à conserver et à restituer des choses passées. Elle peut être individuelle ou collective. La Guerre d’Algérie est une guerre ayant eu lieu de 1954 à 1962. Elle avait pour but l’indépendance de l’Algérie. Nous étudierons ce sujet dans le cas de la France et l’Algérie, de 1962 à nos jours. Y a t-il des rivalités entre les mémoires de la Guerre d’Algérie ? Quels sont les différentes phases de l’évolution des mémoires de la guerre d’Algérie ? Dans un premier temps, nous allons étudier la divergence des mémoires de part et d’autre de la Méditerranée. Ensuite, nous allons observer la contestation des mémoires et enfin, les différentes crises et convergences des mémoires. I. Des mémoires divergentes de part et d’autre de la Méditerranée. 1. L’occultation française (1962-1980)
-  « les événements d’Algérie » et non la Guerre d’Algérie
-  1962 : Amnistie des prisonniers ayant commis des infractions au titre de l’insurrection algérienne.
-  Aucune commémoration officielle du conflit 2. L’unanimisme algérien (1962-1980)
-  Mémorial du martyr d’Alger (monument érigé en 1982)
-  Le parti unique donne à la guerre le nom de « guerre patriotique » ou de « guerre de libération »
-  Le pouvoir dénonce les crimes de guerre commis pendant le conflit, oubliant volontairement ceux commis par le FLN sur les autres partis ou contre les harkis
-  La mémoire de la présence française est effacée (ils enlèvent les monuments français)
-  Les historiens algériens n’ont pas accès aux archives. [Transition]  II. Des mémoires contestées (1980-1990) 1. La mémoire ignorée des rapatriés d’Algérie Extrême droite (anciens membres de l’OAS) contestent le pouvoir

2. La mémoire ignorée des harkis
-  Harkis dénoncent leurs conditions d’accueil en France dans des camps d’hébergement
-  Ils revendiquent l’obtention de pensions équivalentes à celles des combattants français
-  L’état algérien ne reconnaît pas le massacre des harkis après les accords d’Evian 3. La mémoire des enfants d’immigrés.
-  mémoires devient plus dures puis qu’aucune reconnaissances pour leurs parents
-  mémoires se radicalisent et entraînent de la violence 4. La mémoire des anciens combattants
-  mémoires publiées, on raconte ce qui a pu se passer 5. En Algérie la contestation de la mémoire du FLN
-   [Transition]  III. Entre crises et convergences des mémoires (1990-2014)

1. crise et débats de la mémoire algérienne
-  histoire officielle
-  documents censurés, les historiens ne peuvent pas faire de recherches
-  on apprend l « histoire officielle » qui continuent à perpétuer une certaine haine 2. crise et débats des mémoires françaises
-  aveux de certains généraux de guerre, aveux de tortures Conclusion : Si les autorités françaises et algériennes s’efforcent de trouver un compromis mémoriel pour tourner la page de leur commun passé, les mémoires tout de même opposées. Nous avons donc pu constater trois différents phases de l’évolution de la guerre d’Algérie. La première étant les mémoires opposées de part et d’autre de la mer méditerranée, deux mémoires différentes, puis des mémoires qui sont contestées pour aboutir à des crises et divergences de celles-ci. Ainsi, 50 ans après, les deux nations ne sont toujours pas d’accord sur la réalité de la guerre.

Article tiré du site : http://ubiwiki.free.fr
Rubrique:  Histoire