Ubiwiki

>> Le coffre à outils technologiques et pédagogiquesdes enseignants de la formation professionnelle du Québec

>>Note de lecture

11 décembre 2014
Auteur(e) : 
Estelle

PARE Estelle

Note de lecture

I- Identification du document

Bibliographie : FREDET, Jean-Gabriel. « La traque continue » ; dans le dossier : « A la recherche des chefs-d’oeuvre volés aux juifs » dans le Nouvel Observateur , 13 mars 2014, n°2575, p 74.

Ce document est un article qui s’intitule « La traque continue » il appartient au dossier suivant : A la recherche des chefs-d’oeuvre volés aux juifs qui est lui même dans le catalogue du Nouvel Observateur.

II- Biographie de l’auteur

Jean-Gabriel FREDET est un journaliste, rédacteur en chef au Nouvel Observateur depuis 1987 à New-York. Il est diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris.

Source : auteur inconnu ; mise à jour le 2 octobre 2007 ; ( consulté le 7/08/2014) ; « Extrait de la fiche de M. Jean-Gabriel FREDET » ; Les biographies .com Adresse URL : http://www.lesbiographies.com/Biographie/FREDET-Jean-Gabriel,52101

III- Le contenu

Résumé :

C’est un article de Jean-Gabriel FREDET traîtant du scandale des restitutions qui perdure soixante-dix ans après la chute du nazisme. L’article s’intitule : « La traque continue ». Dans cet ouvrage Jean-Gabriel FREDET démontre qu’il y a une mauvaise volonté politique, notamment au début de l’article où la galeriste Elizabeth Royer-Grimblat, qui traque depuis vingt ans les Braque, Picasso volés pendant l’Occupation dénonce une « absence de volonté politique » mais aussi un doute sur la bonne foi des musées nationaux. Elle découvre que dans la plupart des musées l’inventaire n’a jamais été réalisé et qu’il y a un accès sélectif aux archives. De plus le ministère de Bercy est « intouchable » et refuse de publier la liste des œuvres récupérées et vendues par l’administration des domaines en 1950. Poutant cela aurait pu faire avancer les recherches. Le thème principal de cet article est les œuvres spoliés par les nazis durant la seconde guerre mondiale, Jean-Gabriel FERNET nous expose plusieurs situations afin de nous montrer que la quête continue et que celle-ci est difficile étant donné que la bonne volonté n’est pas répandu dans tout les esprits... Néanmoins il y a des personnes comme Rose Valland (chargée de répertorier les œuvres entreposées par les nazis au jeu de Paume puis agent de liaison avec le gouvernement français dans la zone d’occupation allemande) ou bien Paul Rosenberg (qui essaie par tout les moyens de prouver son droit de propriété sur douze tableaux volés pas les allemands et acquis par l’industriel alémanique Emil Buhrle, fabricant d’armees pour les nazis) qui font tout pour essayer de retrouver un maximum d’oeuvres ou qui se battent pour récupérer ce qui leur appartient.

Aujourd’hui plus de 2000 « MNR » ( musées nationaux Récupération), nom de code des œuvres d’art de provenance française retrouvées en Allemagne après le pillage nazi et qui, faute d’identification des propriétaires, ont été confiées en dépôts aux musées français. Dans les années 1970 le monde de l’art pensait la question de la restitution des œuvres spoliées réglée, jusqu’en 1998 lors d’une visite aux Etats-Unis où la journaliste américaine a dit : « Monsieur le Premier ministre, ça ne vous dérange pas d’être assis à Matignon sur un fauteuil provenant d’une spoliation ? » Et depuis ce jour Lionel Jospin s’est juré de mettre fin au scandale des non-restitutions.

IV- La critique

Pour faire la critique de ce document, nous allons élaborer le plan de l’article pour pouvoir l’analyser afin de voir son intérêt ainsi que ses limites :

La traque continue

I- Exemple de tableaux faisant partie des 2000 « MNR » retrouvées en Allemagne après le pillage nazi

1) « La descente de Croix » de Rubens 2) « Deux femmes en prière » d’Albrecht Dürer

II- Dénonciation d’une absence de volonté politique

1) Manque de vigilance et de volonté dans la plupart des musées 2) « Les principes de Washington » qui oblige les pays signataires à ouvrir leurs archives et à restituer les œuvres d’arts spoliées

III- Exemples de combats

1) Le combat de Paul Rosenberg pour prouver son droit de propriété sur douze tableaux 2) Le combat politique de Corinne Bouchoux

Biographie des personnes apparaissant dans ce plan  :

-  Pierre-Paul Rubens est un peintre baroque Belge flamand.
-  Albrecht Dürer est un peintre, graveur, théoricien de l’art et de la géométrie allemande.
-  Paul Rosenberg est un marchand d’art et un galeriste, célèbre pour avoir représenté, en parallèle et, parfois, en concurrence avec le grand découvreur Daniel-Henry Kahnweiler, Braque et Picasso, dont il fait la connaissance en 19182 et Matisse.
-  Corinne Bouhoux est une historienne et femme politique française Elle est professeur certifiée en sciences économiques et sociales, diplômée de l’Institut politique de Paris ainsi que Docteur en histoire.

Je pense que cet article est complet ; il y a beaucoup d’exemples s’appuyant tous, sur des références précises. Par exemple au début de l’article, nous avons l’histoire de deux chefs-d’oeuvre volés au profit de la collection de Hermann Göring et nous avons la référence suivante : « Doreen Carvajal qui raconte à la une du « New York Times » du 2 février [...] » . Cependant, il n’y a pas de références sur les images qui apparaissent dans l’article comparé à celui-ci : « L’incroyable histoire des MNR » de Myriam Boutoulle faisant partie de la revue : Connaissance des arts (page 114) où toutes les images ont une bibliographie complète en bas à gauche. L’argumentation est riche, nous avons différents points de vue, différents discours ce qui amène le lecteur à une plus grande réflexion sur le sujet ainsi qu’a une polémique. L’intérêt de cet article est de nous prouver que soixante-dix ans après la chute du nazisme il y a toujours un scandale des restitutions perdus et qu’il y a encore des personnes qui persistes à chercher tant bien que mal les biens qui appartenaient à leur famille. Tout comme Alain Monteagle, un français qui cherche depuis 10 ans la collection de sa famille qui a été dispersée en 1943 par les nazis. Sur une soixantaine d’œuvres il en a retrouvé quatre.

Source de l’article  : France 24 ;12/03/2014 (page consulté le 8/08/2014) ; « Un français toujours à la recherche des œuvres spoliés par les nazis » de Stephanie Trouillard ( en ligne) Adresse URL : http://www.france24.com/fr/20140306-art-pillage-nazis-français-retrouver-collection-famille/

Malgré le fait que cet article soit complet dans son argumentation, il a tout de même des limites : il y a une vision incomplète de la spoliation. Dans l’article nous avons aucune définition, aucun mot qui explique ce terme. Jean-Gabriel FREDET engage directement sur un tableau qui a été retrouvé... De plus, à aucun moment il nous raconte ce qui s’est passé dans les années 1940 et comment on en est arrivé là. Donc une personne n’ayant aucune connaissance sur ce sujet, ne comprendra pas totalement cet article. D’autre part à certains moments de l’article l’expression n’est pas soigné : « Vraies saloperies, grands scandales et petits arrangements [...] » ce qui pourrait géner certains lecteurs.

Article tiré du site : http://ubiwiki.free.fr
Rubrique:  La culture e[s]t le pouvoir