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>>Le camp d’Auschwitz à travers de le témoignage de survivants Français.

15 mai 2012
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I. Déportation et arrivée au camp.

« On nous met dans des wagons à bestiaux. On bourre les wagons. Je ne garde aucun souvenir du trajet qui nous conduisit du grand séminaire au quai du Maroc. Je me vois dans le wagon. C’est tout. »

Les déportés sont d’abord entassés dans des wagons à bestiaux, serrés, dans des positions inconfortables. Les conditions empirent au fil des heures, mais ils ne mesurent pas encore la réalité de ce qu’ils sont en train de vivre. Les femmes sont mises à part . Personne ne connaît la destination du convoi. Henri nous dit que progressivement une seule question s’impose : comment sortir ? où que ce soit !!. Il n’ y a pas d’ouvertures. L’air est confiné. Seule une petite lucarne amène un minuscule courant d’air. On se chamaille pour cette place tant convoitée. Pour les besoins, ils n’ont qu’un récipient. Mais, il y a peu de place. On se marche les uns sur les autres. Très vite, le récipient déborde. La puanteur est abominable. Le trajet dure plusieurs jours : 3 jours et 3 nuits pour les convois du départ de France, mais pour d’autres pays plus lointains, comme la Grèce, les trajets peuvent durer 9 jours et 9 nuits, et ces conditions étaient horribles. Quand les trajets durent plus de 5 jours, nombreux sont les morts de soif, de faim, de froid, de fatigue... Henri nous raconte, que dans son wagon, des gens écrivent sur des bouts de papiers et les jettent ensuite par la lucarne. Lui-même écrit à sa mère : « Maman chérie il paraît que nous partons en Ukraine pour faire les moissons ». C’est alors la rumeur qui court sur leur destination.

« Le 23 juillet 1942, vers quatre heures de l’après-midi, la porte du wagon s’est ouverte à Birkenau. Le choc a été considérable. » En 1942, nous explique Henri Borlant, il n’y avait pas encore de quai à l’arrêt des trains. L’arrêt de son train est particulièrement brutal .

« Nous étions content d’être enfin arrivés, on était soulagés, on attendait cela avec une grande impatience. On pensait que la peine, la souffrance, l’inconfort allaient cesser. Dès que le wagon s’ouvrirait, on allait être délivré de tout ça, et puis ce fut le contraire. L’arrivée, c’était l’enfer. »

Les déportés doivent sauter des wagons, laisser leur paquets et valises par terre. Ils ne savent plus que faire ni où aller. Les soldats hurlent les ordres en Allemands, et la plupart ne comprend pas cette langue. Les nouveaux arrivants sont complètement désorientés. Il y a de plus, des mises en scènes pour effrayer les déportés. Les hommes, les femmes et les enfants sont à nouveau séparés. C’était l’affolement. Les gens veulent rester ensemble. Les coups pleuvent la sélection se poursuit. Puis, il y eu la sélection. Les personnes âgées, difformes, handicapées, femmes enceintes doivent monter ou suivre le camion. Mme Kolinka nous a expliquer qu’a ce moment là cette file pouvait sembler la bonne. Les autres sont mis de côtés

Ils sont ensuite emmenés dans des salles où ils doivent se mettre entièrement nus. Le plus souvent, sont battus. Puis, ils sont totalement tondus, la tête comme le corps. Henri Borlant décrit cette action comme traumatisante, car ils sont tous mélangés. Puis, après cela, c’est au tour des tatoueurs d’arriver et de marquer l’avant bras gauche d’un matricule. Henri Borlant a le numéro « 51 055 ». Il l’apprend très vite dans toutes les langues du camps car son salut peut en dépendre. Un paquet de vêtements encore humides, sales, usés et dépareillé leur est ensuite balancé.

Pendant ce temps, ceux qui devaient suivre le camion sont assassinés dans les chambres à gaz puis brûles dans les crématoires.

II. La vie au camp.

Le complexe concentrationnaire d’Auschwitz est constitué de trois camps : Auschwitz I camp principal ; Auschwitz II, ou Birkenau, ouvert le 8 octobre 1941 en tant que camp d’extermination ; Monowitz, ouvert le 31 mai 1942 en tant que camp de travail ; sans compter les camps annexes. Il y eu jusqu’à sept chambres à gaz utilisant du Zyklon-B et trois ensembles de crématoires. Le camp d’Auschwitz était prévu pour 100 000 personnes de plus, il contenait 30 Kanadas (définissez les Kanadas) et 300 bâtiments.

Après la sélection, les déportés doivent marcher ou sont transportés au camp pour l’enregistrement. Ils entrent ensuite dans le camp par la grande porte portant la fameuse inscription ’Arbeit Macht Frei’ ("Le travail rend libre"). Le travail est l’un des moyens de l’extermination des déportés. Différents types de travaux inutiles sont destinés à les fatiguer et à les anéantir moralement. Dans ces camps, les détenus construisent de nouvelles routes ou de nouveaux blocs, mais il y avait aussi le travail d’extérieur comme l’agriculture, l’élevage ou les constructions d’usines.

L’espérance de vie dans les camps est très variable quelques jours, quelques semaines, quelques mois. A un élève qui lui demandait ce qui lui avait permis de tenir, Mme Kolinka qui fut déportée à Auschwitz à répondu « la chance ». Les conditions de vie sont inhumaines, tragiques. Les déportés sont souvent victimes d’épidémies, notamment de typhus, et également de malnutrition. Leur repas est seulement composé de 300g de pain noir avec soit du fromage ou de la marmelade pour toute une journée de travail épuisant. « Très vite, on a commencé à crever de faim. Je me suis mis à avoir faim. La faim de quelqu’un qui mange peu pendant des semaines, c’est une faim qui l’envahi tout entier. On a pas d’autres pensées, on ne pense qu’à manger, toutes les cellules crient famine, on maigrit, on fait des efforts prodigieux, des efforts physiques, on lutte contre le chaud, contre le froid, contre les coups, contre la panique, et tout cela sans se nourrir. ». Les vêtements ne sont pas adaptés. Les conséquences de la malnutrition apparaissent. Les déportés sont affaiblis, fatigués. Le soir, l’effectif devait être complet. Les morts sont comptabilisés. Dans des chalets en bois à 3 niveaux, plus de 3000 personnes sont enfermées et entassées (vous pouvez mettre issue une photo prise à l’occasion du voyage.). Les bâtiments ne sont pas chauffés, même en hiver. Ils ont froid, les insectes et les rats attaquent les malades les plus affaiblis. Les planches des « lits » peuvent se casser. Ils tombent alors les uns sur les autres. Les Kapos réveillent les déportés par des coups. Ils doivent alors repartir à leurs activités au pas de course. Sur le trajet, les prisonniers doivent chanter des chansons allemandes. Tout en humiliant les détenus, elles créent un « spectacle » pour divertir les SS. Les SS veulent qu’il n’y ai aucune solidarité entre eux. Ils attisent la violence entre les déportés. A l’intérieur des camps, la résistance essaie malgré tout de se développer qu’elle soit individuelle ou collective. Quelques juifs parvinrent à s’évader de Birkenau, et des révoltes contre les SS furent enregistrés. La révolte du "sonderkommando" en octobre 1944 est restée comme un extraordinaire exemple de courage et de résistance à la barbarie. Plusieurs expériences sont effectuées sur les personnes. Elles ont lieu principalement dans le Bloc n°10 présenté comme un hôpital. Les SS testent des médicaments, des opérations sans anesthésie sur les hommes, les femmes, les enfants et les nourrissons. Les femmes juives sont également stérilisées.

III. L’extermination

Auschwitz devient ainsi rapidement une énorme source d’esclaves ainsi qu’un centre d’extermination par voies différentes : L’histoire d’Auschwitz-Birkenau en tant que centre d’extermination est complexe. Depuis fin 1941 jusqu’à octobre 1942, la morgue du camp principal équipée de crématoires, fut transformée en chambre à gaz. Cette période fait d’ Auschwitz-Birkenau le plus grand et le plus horrible camp d’extermination de tous les temps. Ceux qui sont sélectionnés pour le gazage doivent se déshabiller dans un vestiaire puis ils sont poussés dans les chambres à gaz. Les allemands disent aux juifs qu’ils doivent prendre une douche puis recevoir un repas. Ils mettaient entre 700 à 800 personnes dans une chambre à gaz et introduisaient du Zyklon B par des trous qui se transforme en vapeur et provoque une paralysie des organes respiratoires qui engendre des vertiges ou vomissements. La mort survient après 15 à 20 minutes. Avant la crémation, les dents en or sont arrachées et tous les bijoux enlevés (alliances, bagues, etc...).C’est le triste travail des commandos spéciaux . Ainsi, les prisonniers juifs transportent les cadavres, les dépouillent puis finissent par brûler les corps. En 24 heures, environ 1440 corps sont brûlés dans un four crématoire. Il arrive que des personnes incinèrent les membres de leur propre famille. Les cendres sont ensuite noyées, enterrées ou utilisées comme de l’engrais

« J’ai vécu trois ans dans les pires souffrances. J’ai vu des gens mourir sous les coups, le crâne fracassé ; j’ai vu des gens pendus, étranglés, des gens mourir de faim. » Dit Henri Borlant en parlant de son internement dans le camp.

Le « Mur de la mort » est un lieu d’exécution où furent fusillés plusieurs milliers de personnes, surtout des polonais. Les victimes sont exécutées nues par pistolet silencieux. Les détenus pouvaient aussi parfois être suspendus à des poteaux . Leur mort était lente et tragique. Elle durait quelques heures. Le Bloc n°11 ou « bloc de la mort » est une prison. Elle compte 28 cellules où les déportés meurent de faim et d’asphyxie. Ils doivent rester debout durant des nuits. Quatre personnes peuvent être détenues dans une seule cellule qui ne représente que 1m². Ils ne peuvent donc pas bouger.

Auschwitz était devenu une véritable usine de la mort.

IV. La libération.

1. La découverte des camps.

Découverts par les Alliés, les camps sont libérés au fur et à mesure de leur avancée. Auschwitz est le premier grand camp libéré. Il est découvert par l’Armée Rouge le 27 janvier 1945. Le 26 novembre 1944, le Reichsführer Himmler, sentant la libération proche, décide la destruction des chambres à gaz et des crématoires, espérant cacher les exterminations massives aux vainqueurs. Ainsi, le 20 janvier 1945, les Allemands dynamitent le dernier four crématoire. Avant de quitter le camp, les nazis brûlent les archives du camp, espérant dissimuler l’ampleur du massacre. L’évacuation du camp commence le 17 janvier 1945. Seuls les malades restent sur place. Les valides, quant à eux, sont évacués vers d’autres camps comme Buchenwald ou Mauthausen. Le 27 janvier 1945, l’Armée Rouge arrive à Auschwitz. Elle retrouve 7650 personnes sur 200 000 avant l’évacuation. En arrivant à Auschwitz-Birkenau, les soldats soviétiques découvrent avec stupéfaction l’état des survivants. Ils ne s’attendent pas a cela. Ils organisent dans l’improvisation, le ramassage des corps et les ensevelissent. A partir de 1945, les troupes alliées s’enfoncent de plus en plus profondément dans le cœur du Reich. Les prisonniers doivent être soit déplacés pour éviter qu’ils tombent dans les mains des alliés, soit avoir tout un tas d’otages négociables. Les SS n’arrivent plus à éliminer les corps et ceux-ci s’entassent : c’est pour cela que les soldats alliés découvrent des empilements de corps dans les camps, et sur le bord des routes empruntées par les déportés et SS lors de ces marches de la mort. En même temps que les soldats, les reporters de guerre découvrent les camps Nazis. Les premières mentions des camps apparaissent dès septembre 1944 dans l’organe de la Résistance Combat, au sujet de Buchenwald, et dans Libération à propos d’Auschwitz. Mais ces informations sont limitées, car la presse de cette époque s’intéresse avant tout au sort des prisonniers de guerre. Mais dès le printemps 1945, les autorités militaires décident de laisser couvrir la libération des camps par les journalistes. Les premières photos des camps ont été prises par les Nazis eux-mêmes dès 1933 à des fins de propagande. Sinon, la plupart sont prises par des cinéastes ou des photographes accompagnant les libérateurs. Mais ces images de tas de cadavres abandonnés ne montrent qu’une partie de la réalité des camps : en effet, faute de temps, et la plupart des fours crématoires ayant été détruits, les nazis ont laissé les cadavres s’accumuler devant ou dans les baraques. D’autres médias diffusent des images des camps, c’est le cas des actualités cinématographiques. Des expositions sont également organisées comme celle de juillet 1945 intitulée "Crimes Hitlériens". Dans les jours qui suivent la libération des camps, les armées Alliées obligent les civils du IIIème Reich à visiter les camps de concentration établis à proximité de leur résidence. A Buchenwald, 1 000 habitants de Weimar âgés de 18 à 45 ans, sont amenés par les soldats américains à l’intérieur du camp afin qu’ils prennent conscience des crimes Nazis . Parmi eux se trouvent des membres du Parti Nazi. Dans plusieurs camps, les soldats alliés obligent les civils à enterrer les cadavres. Margaret Bourke-White, reporter à Life Magazine, témoigne de l’attitude des civils allemands : "Des femmes s’évanouirent, les hommes couvraient leur visages avec leurs mains et détournaient leurs regards. Quand les civils répétèrent encore et encore "Nous ne savions pas ! nous ne savions pas !", les détenus libérés qui les entouraient s’écrièrent avec fureur : "Vous saviez !".

2. Le retour et la vie après les camps.

« Louis Beuvin et six autres prisonniers de guerre français ont réquisitionné deux voitures allemandes et ont trouvé de l’essence. La situation avait changé, nous étions les maîtres. » C’est ce que dit Henri Borlant, après s’être évadé du camp d’Auschwitz pendant son évacuation et s’être caché chez un boucher anti-nazi. Ils sont donc fraîchement libérés et Henri ressort à 18 ans, alors qu’il y est entré à 15. Il a donc passé un bout de son adolescence là bas. Ils se sentent donc libres. « Nous étions les maîtres » dit-il. Ils sont ensuite arrêtés par l’armée Américaine et conduis dans des centres de rapatriement pour leur retour vers la France.A leur retour en France, ils ont atterrit à Montigny-lès-Metz. « Tous ceux qui revenaient d’Allemagne, prisonniers de guerre, requis du Service du travail obligatoire, déportés de la Résistance ou Juifs, se retrouvaient là, reçu par la Croix-Rouge et les autorités militaires ». Les employés essayent de voir s’il n’y avait pas des collabos qui essayent de se faire passer pour des prisonniers revenant d’Allemagne. De plus, il faut présenter des papiers, mais les déportés n’en ont pas. Et, à Montigny, personne n’a encore vu de déportés car les camps commencent à peine à être évacués, celui d’Auschwitz à été un des premiers, et les gens sont encore dans l’ignorance de ce qui s’est passé en matière de camps de concentration. Henri Borlant raconte qu’a Montigny, ils n’arrivent pas à joindre des membres de sa famille. Il veut prévenir ses grands-parents, mais il ne sait pas encore qu’ils ont été déportés un an après lui par le convoi n°49 et gazés dès leur arrivée. N’ayant pas de réponse et voyant les familles des gens arriver et partir, un camarade lui propose de venir avec lui, dans sa famille pour l’héberger, qu’il ne reste pas seul. « Mon premier repas en France, c’est avec eux que je l’ai pris. » raconte-t-il. Il finit cependant par retrouver sa mère, ses frères et ses sœurs. Au sujet de son retour, il dit :« Ma mère, à la fenêtre du troisième étage, m’attendait. Elle avait les cheveux tout blanc. On lui avait enlevé son mari et trois de ses enfants, ses parents et sa soeur Fanny. Elle a vu son petit garçon qui revenait de guerre, mais qui rentrait seul. » Ce retour décrit comme ça rend compte des souffrances qu’ont endurées les déportés, mais aussi leur famille, le déchirement de perdre des êtres chers, et de n’en voir rentrer que peu, ou de ne plus les revoir du tout sans savoir ce qu’il leur est arrivés. Henri dit, qu’il n’a pas raconté à sa famille ce qui s’est passé là bas, et comme beaucoup d’autres, il ne veut pas alors faire de peine son entourage, comme s’il fallait les protéger de la souffrance qu’il a lui même vécu.

C’est à leur retour de France que les déportés entendent pour la première fois les histoires de la résistance. Henri dit « Tout le monde avait quelque chose à raconter, tout le monde avait été malheureux, tout le monde avait eu faim, avait souffert des affres de la guerre, de l’Occupation. » Ce qui démontre bien le concept de guerre totale, où tout le monde a été touché par cette guerre, que ce soit les soldats, les civils, les juifs, non-juifs, déportés, prisonniers, pauvres et riches, tout le monde. Les déportés bénéficient d’aides par des groupes, des associations. Il y a des adresses pour avoir de la nourriture, d’autres pour des vêtements, pour avoir un lit, etc. Il y a des maisons de repos pour déportés, Ce type d’institution permet d’avoir des rapports sociaux normaux, de manger, de reprendre des forces, de s’amuser.. Henri Borlant se rend à celle de Lourdes en juillet 1945, puis il prendre du repos sur les bords du lac d’Annecy.

Il explique ensuite qu’à cette époque là, il n’y a pas de psychologues pour les gens ayant vécu des traumatismes, et l’orientation scolaire n’existe pas non plus. Or, le problème se pose pour Heri Borlant qui compte tenu de son âge et de sa déscolarisation n’est accepté nulle part. Cependant, le responsable du service d’aide aux victimes de la guerre l’envoit dans un lycée, dont le directeur ancien collabo se sent obligé d’accepter car il est surveillé de près par les anciens résistants. Il est donc inscrit en troisième, et doit travailler énormément pour arriver à suivre. Il décroche son brevet en juin 1946. Il s’inscrit ensuite dans d’autres écoles, passe, sans succès, des concours, mais ne se décourage jamais. Il s’oriente ensuite vers des études de médecine. Mais le parcours est difficile. Une tuberculose contractée dans e camps l’oblige à plusieurs séjours en sanatorium mais en 1956, il obtient son diplôme de médecin et s’installe en 1958 dans un cabinet du 11e arrondissement. Il se marie. Il a eu des enfants et se bat pour faire savoir ce qui s’est passé là bas, à Auschwitz, en faisant des conférences, des livres, etc..

De manière générale, tous les déportés ont eu beaucoup de mal, à leur retour en France à se ré-intégrer dans la société, car pendant plusieurs mois, voire années, ils ont été coupés du monde dans ces camps. Ils y ont beaucoup soufferts. Ils sont rentrés avec des maladies et souvent leur familles ont été décimées. où comme Henri, n’avaient aucunes qualifications. Pourtant, beaucoup se sont battus pour devenir des hommes et femmes comme les autres et pouvoir avoir une vie normale après toutes les horreurs qu’ils ont vécu, mais cela n’a vraiment pas été facile.


 

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