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>>La mort d’Alain-Fournier et son contexte.

19 mai 2008
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(JPG) I Le contexte de la guerre de mouvement.

La guerre de mouvement est une période de la guerre durant laquelle les armées tentent de percer les lignes ennemies. C’est une guerre où la priorité est accordée à l’offensive. A contrario, la guerre de position est une période de la guerre durant laquelle les fronts se stabilisent. Les armées se protègent dans les tranchées. A1ain-Fournier est mort durant la première guerre de mouvement en 1914.

Les deux batailles les plus représentatives de la guerre de mouvement sont les batailles de la Marne. Entre temps, il y a eu une longue guerre de position. Les deux batailles qui symbolisent le mieux se type de guerre sont les batailles de la Somme et de Verdun.

Alain-Fournier a été envoyé à Verdun car il fut mobilisé dès la déclaration de guerre avec le grade de lieutenant de réserve au mois d’août 1914 au 288ème régiment d’infanterie après avoir effectué plusieurs périodes liées à des préparations militaires. Il fut donc envoyé à Verdun en renfort. Il fut affecté à la 23e compagnie commandée par le capitaine Grammont. Nous savons qu’à cette période la bataille de la Marne éclata, c’est début Septembre que le lieutenant est engagé dans les combats de la bataille de la Marne. La première bataille de la Marne constitue l’un des tournants de la guerre, puisqu’elle marque l’échec du plan Schlieffen des allemands, ainsi que le début de la guerre de position.

II La mort d’Alain-Fournier.

Après la mort d’Alain-Fournier, il y eu de nombreuses incertitudes. Les circonstances de sa mort étaient flou. En effet, beaucoup de monde se demandait où se trouvait le corps, dans quel état, s’il avait été brûlé ou enterré et dans quelles circonstances avait-il disparu. Pour les archéologues, il y avait 3 vrais hypothèses soit dans l’ossuaire militaire du village des Eparges, soit dans une tombe individuelle, ou ensevelit sur place sur les lieux de combat. Et qu’il fut tué suite à une attaque contre un poste de secours allemand. La thése que l’on disait être tombé par représailles pour avoir attaqué une ambulance ennemie, réaparaît. Toutefois l’hypothése de crimes volontaires doit être discutée.Plusieurs interprétations étaient donc possibles.

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Le corps d’Alain-Fournier a été découvert en Mai 1991, après 14 ans de recherches. C’est grâce à un détecteur de métaux qu’Alain-Fournier fut retrouvé dans une fosse commune, dans les bois de Saint-Rémy, à quelques centaines de mètres de la tranchée de Calonne. On le retrouva avec 21 autres corps. Tous ces soldats étaient là plupart gersois même du secteur de Mirande sauf le capitaine Grammont et le lieutenant Henri Fournier. C’est grâce à une opération de fouille qui fut assurée par le Service Régional d’Archéologie de Lorraine que les 21 squelettes ont pu être identifiés, ainsi que de déterminer les circonstances de leurs morts. Suite à l’analyse de chaque squelette, l’anthropologue Frédéric Adam conclu que tous les corps à l’exception de deux portaient des traces de blessure par balle. Aucun des squelettes ne portaient de traces ni d’acharnement, ni de mauvais traitements. D’ailleurs le lieutenant avait été atteint de plusieurs balles dans le thorax. Ensuite, nous savons que les soldats français ont été enterrés par l’armée allemande, sans armes et à l’envers. Les archéologues ont remarqué quen lorsque le lieutenant Alain-Fournier a été enterré, il a été dépossédé de ses objets personnels et de ses papiers.Alain-Fournier et ses compagnons reposent depuis le 10 Novembre 1992 dans le petit cimetière de Saint Rémy-la-Calonne.

Alain-Fournier est mort au cours des combats dans la forêt des Eparges, au sud de Verdun dans les Hauts de Meuse. Tout c’est déroulé selon ces évênements. Le matin, le lieutenant Alain-Fournier quitta le fort avec son régiment, avec comme ordre de marcher vers l’ennemi. Ensuite d’allé occuper le chemin de la grande tranchée de Calonne, dans les bois de Saint-Rémy. Le lendemain la 22e et la 23e compagnie furent rejointes par tout le régiment. Puis tout le régiment parti sur la route qui menait de Vaux-Les Palameix à Saint Rémy. A 12h, les 2 compagnies prirent les bois au sud de Saint Rémy vers Dommartin-la-Montagne. Elles gagnérent peu après la tranchée de Calonne. Au moment où elles commenceaient à rebrousser chemin pour revenir à Vaux-les-Palamaix, les 2 compagnies rencontrèrent le capitaine Grammont. Qui leur demanda de faire demi-tour pour continuer à chercher l’ennemi, ils l’ ordonnèrent. On signala au capitaine Grammont que l’ennemi était tout près, et il décida de séparer les 2 compagnies. Mais peu de temps après, la 22e compagnie tomba sur l’ennemi. La fussilade a donc attiré la 23e compagnie, c’est-à-dire le lieutenant Alain-Fournier et ses hommes, sur les lieux du combat. La 22e compagnie battait en retrait, mais au moment où la 23e compagnie rejoignit la 22e, une patrouille allemande,commandée par le lieutenant Egon Nicolay surprit les soldats français.

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Conclusion : La mort d’Alain-Fournier est représentative de la guerre de mouvement de cette époque, car elle s’est déroulé durant les offensives du début de la guerre, mais elle est particuliére car le groupe de soldats était isolé et est tombé dans une embuscade, semble t-il. Il y eut un acte de vengeance et il aurait été fusillé par « représailles », pour avoir attaqué une ambulance ennemie. Mais l’hypothése de crime volontaire doit être tout de même discutée. Les spécialistes ont étudié l’angle de tir des soldats allemands dans les différents secteurs de cette clairiére où sont morts les soldats français. Tous les squelettes présentent des impacts provenant de l’avant et de l’arriére, et des restes portent des marques de côtes facturées. Que représente Alain-Fournier aujourd’hui pour les éléves du lycée ?

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Le déplacement du front

Nous remercions Mme Taffonneau pour son amabilité, et pour son aide qu’elle nous a fournie tout le long des recherches sur ce dossier. Et nour remercions enfin Mr Nérée pour ses conseils et son aide.

BIBLIOGRAPHIE :

-  ADAM, Frédéric. Alain Fournier, ses compagnons d’armes. Serpenoise, 2006.

-  RIVIERE, Alain. Alain Fournier les chemins d’une vie. Cherche-Midi, 1994. Amor

Fati.

-  MARTINAT, Patrick. Alain Fournier. Royer, 1994. Saga-Lettres.

-  THIOLAY, Boris. Verdun 1916 : des 2 côtés de « l’enfer ». L’Express (Paris). 02/11/2006. Hors sujet à priori

N°2887.

-  CASTEX, Henri. La vie et les morts d’Alain-Fournier. Collection Meuse. Edition de l’Est 1992.


 

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