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>>L’historien et les mémoires de la seconde Guerre Mondiale en FranceDates à connaître : 1945 : Procès de Leval et du maréchal Pétain . 1953 : Procès de Bordeaux Question des "malgré-eux" 1954 : Instauration d’une « Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation ». 1960 : Multiplication des témoignages des déportés. 1961 : - Procès d’Eichmann en Israël - Traduction en français du livre de Primo Levi 1964 : - Transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon - Loi française établissant l’imprescriptibilité des crimes contre l’humanité 1967 : Guerre des six jours Etat d’Israël attaque « les voisins » (pays qui l’entoure) Affirmation de la légitimité de l’état d’Israël 1971 : Sortie du film, Le chagrin et la pitié de Marcel Ophüls cela démontre que la France n’a pas résisté majoritairement. 1973 : Publication de La France de Vichy de Robert Paxton. Fin des années 1970 : début de la diffusion publique des idées négationnistes. 1983 : Film Shoah de Claude Lanzmann. 1990 : Les propos négationnistes sont punis par la loi de Gayssot . 16 juillet 1993 : Journée de commémoration, le 53ème anniversaire de la rafle du Val d’Hiv. 1995 : Reconnaissance par Jacques Chirac de la responsabilité de l’état français dans la Shoah. 2000 : Création du mémorial de la Shoah, par Jacques Chirac il confie la direction de ce mémorial à Simone Veil (ancienne déportée, à Auschwitz à l’âge de 16 ans). 2007 : Nicolas Sarkozy oblige à faire lire la lettre de Guy Moquet dans les établissements scolaires. Définitions clés : Crime contre l’humanité : Notion définie dans les statuts du tribunal militaire de Nuremberg chargé de juger les nazis responsables des atrocités commises pendant la 2nd guerre mondiale, et particulièrement de la Shoah. Epuration : Répression, légale ou spontanée, de ceux qui sont accusés d’avoir collaboré avec l’ennemi pendant la 2nd guerre mondiale. Epuration officielle : c’est une épuration limitée ayant lancés plusieurs procédures (50 000) certaines non abouti Existentialisme : Doctrine fondée sur le fait que l’homme est libre et responsable de ses actes. Génocide : Crime contre l’humanité tendant à la destruction totale ou partielle d’un groupe. Histoire : (Document) Récit sur le passé, l’histoire se veut objective. L’historien réalise des enquêtes des études et des analyses. L’historien cherche à adopter une démarche scientifique, il émet des hypothèses, pose des questions et il croise les sources. Il va confronter les sources obtenues (ouvrages, documents d’archives, témoignages, archéologies...) Mémoire : Tous ce que met en œuvre pour entretenir les souvenirs ex : journée commémorative, monuments, chansons, plaques (stelle), cérémonies... La mémoire est effectivement un récit sur le passé mais il reste subjectif car elle est plurielle, individuelle, mais elle peut être collective puis aussi être conflictuelle. Mémorial : Lieu ou monument commémorant un événement ou les victimes d’une guerre, d’un massacre, ou bien d’un crime. Négationnisme : Théorie non scientifique niant l’existence de la Shoah. En vertu de la loi Gayssot (1990), le négationnisme est un délit. Résistancialisme : Mythe selon lequel pendant la guerre, les français furent majoritairement et naturellement résistants face au régime de Vichy. Shoah : Terme emprunté à l’hébreu signifiant « catastrophe ». Il est employé depuis les années 1980 pour désigner l’extermination de près de six millions de Juifs d’Europe par les nazis pendant la 2nd guerre mondiale. Frise chronologique lien ci-dessous : file :///Users/beustejuliette/Desktop/Histoire/frise%20dates%202nd%20GM.svg€ Problématique : Y a t - il une ou plusieurs mémoires ? S’il y a eu des mémoires, quels sont-elles ? I/ Pour sortir de la seconde guerre mondiale, des mémoires inégalement mises en avant a) Au 1er plan la résistance
b) Une mémoire “oubliée“ : le génocide
c) La mémoire de la collaboration
1er épuration sauvage : tonte des cheveux des femmes (ayant une liaison avec des occupants) humiliation / défouloir psychologique 2nd épuration sauvage : assassinats
II/ La mémoire évolue corrigée par les historiens a) Le rôle des historiens et de la justice
ce comité revient à nouveau sur le mythe de résistancialisme
b) La mémoire du génocide
objectif vu dans le film : - déshumanisation (perte morale) - extermination (de manière efficace) - exécution c) Explications
III/ La mémoire aujourd’hui a) Vers une reconnaissance officielle
cependant il reste une mémoire occultée : le génocide des tziganes, certains historiens rappellent l’existence en France de ces camps d’internement b) Débat
Conclusion : Il y a donc plusieurs mémoires dans la 2nd guerre mondiale. D’abord, une mise en avant de la résistance française. Ensuite, émerge la mémoire des génocides vers 1960. Vers 1970-1980, les témoignages se multiplient. L’historien doit prouver la vérité de l’histoire passé. |