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Vous êtes ici : Accueil » Histoire de l’art ( l’évolution des courants esthétiques du milieu du 19ème siècle au début du 20ème siècle)
>>Le cubismeGeorges Braque et le cubisme I)Introduction Le cubisme est un mouvement artistique qui apparaît en Europe de 1907 a 1914. Ce mouvement consiste a représenter des mises en scènes réelles, uniquement a l’aide de formes géométriques. L’artiste ne va plus chercher a copier la nature mais a la décomposer en masses pour la recomposer. Les deux grands artistes qui sont a l’origine du cubisme sont Picasso et Braque. Ici, c’est d’ailleurs vers se dernier que nous nous pencherons avec son oeuvre « cruche et violons ». Georges Braque Il est né a Argenteuil le 13 Mai 1882. C’était un peintre et sculpteur Francais. Il étudia a l’école des Beaux Arts dirigé par Charles Lhuillier. Sa première formation fut en tant que peintre décorateur, puis il suivit les cours d’un maitre décorateur. En 1902, il entra a l’académie Humbert. Il peint ses premières oeuvres sous l’influence de l’impressionisme puis en 1907 il élabora un nouveau système de représentation basée sur la géométrie des formes. Il mourut a Paris en 1963. Nous pouvons effectivement nous demander en quoi cette oeuvre est elle représentative du cubisme. Pour répondre a ce sujet, nous allons tout d’abord commencer par étudier le cubisme dans son aspect de nouveauté, puis nous poursuivrons par la description du tableau « cruche et violon ». II) Le cubisme : un courant esthétique nouveau. Commençons par citer les origines de ce terme. Le mot ’cubisme’ vient du mot cube, prononcé par Louis Vauxelles, un critique d’art en 1908. Le cubisme a connu plusieurs périodes dans l’histoire. Nous avons constater qu’il y en a eu quatre majeures.
L’objet est représenter en volume, a la maniere de Cézanne ou des masques africains. La perspective traditionnelle est souvent malmenée
Le tableau cubiste va commencer a être un système de signes, c’est a dire que l’on note une simplification du motif descriptif ( un trait suffit a dire un verre, un violon ou une table... ) La lumière occupe tout de même une place très importante ; elle se répartit différemment sur chaque fragment. Après trop de dislocations, il y a perte : le tableau devient illisible, les toiles tendent a la stylisation abstraite. Braque est conscient de cette impasse et se pose alors la question de savoir comment s’en sortir sans revenir a la figuration classique.
En septembre 1912, Georges Braque fabrique le premier papier peint collé ; la nature morte au compotier. Ce tableau est une révolution ; pour la première fois on introduit un objet réel dans la toile. Cette période est aussi caractérisée par le retour de la couleur. Braque et surtout Juan Gris donneront a ce style une sérénité classique. -Le cubisme orphique Le nom est donné par Guillaume Apollinaire en référence aux deux représentants de cette forme de cubisme : Robert Delaunay et sa femme. Dans cette dernière période, la couleur se détache de toute forme et permet la création dans leurs oeuvres de cercles concentriques colorés, donnant rythme et vitesse au tableau. Ensuite, il est intéressant de montrer quelles sont les techniques propres au cubisme. En effet, Braque introduit de nouveaux matériaux et des techniques en principes étrangères a la peinture artistique. Les techniques du trompe l’oeil L’objet est déconstruit et toutes ces facettes sont représentées en fragments, sans aucun égard pour la perspective. Il y a également l’emploi du pochoir et de la spatule dentelée. Il mélange a la peinture du sable ou du platre pour donner du relief a ses formes et utilise du papier journal comme image de fond. La notion tri-dimensionnelle apparaît dans les tableaux de Braque des 1912, qui donne une illusion de profondeur de champ, ainsi que de relief. Pour finir, il y a la technique du collage Elle apparaît avec le cubisme synthétique. Pour cela, on utilise des restes de papier peint, de morceaux d’affiches, de bouts de tissus, des emballages ou des toiles cirées...le but étant de recomposer les formes. III ) « Violon et Cruche », un tableau de Georges Braques. L’oeuvre qui nous intéresse ici, s’intitule « Violon et Cruche ». Il s’agit d’une huile sur toile peinte par Georges Braque entre 1909 et 1910, aux dimensions de 1,16 x 0,73 mètres. De nos jours il est possible de contempler ce tableau au musée des Beaux Arts à Bâle (Suisse). En ce qui concerne le tableau dans son intégralité, au premier coup d’oeil, un spectateur situé relativement loin du tableau, observe un décor abstrait débordant de formes géométriques indistinctes. Cependant en se rapprochant guidé par le titre on peut deviner un violon et une cruche fondus dans ce paysage étrange, qui pourrait être identifié à des ruines si l’on considère que toutes ces formes cubiques sont des pierres. Les cubistes, ayant pour objectif de représenter plusieurs angles de vue différents dans un même tableau, il est en conséquence difficile, de déterminer des plans. Cependant, le violon nous apparaît, être plus proche que la cruche. Les couleurs se situent toutes dans un ton ocre, mais nuancé selon les parties du tableau. Ainsi on retrouve plutôt de l’ocre gris vers la gauche, qui contraste avec de l’ocre jaune vers le haut et plus au centre, et la partie droite du tableau comporte une dominante plus dans l’ocre rouge. ( voir schéma ci-dessous) Grâce à ces nuances, Braque nous donne l’impression que la lumière viendrait du haut de l’oeuvre dans le but d’éclairer la cruche (voir schéma ci-dessous). De plus si le spectateur à l’impression que le violon ressort par rapport au reste du tableau, cela s’explique également en raison des couleurs utilisées par le peintre. En effet, le violon est peint avec la couleur la plus chaude du tableau. Le tableau est bien évidemment composé uniquement de formes géométriques, choisies de manière judicieuse selon l’importance de ce qui est représenté. En effet, nous constatons que Braque a constitué son décor uniquement à l’aide de formes géométriques angulaires : carrés, triangles, rectangles... Tandis que la cruche et le violon, en plus de ces formes, bénéficient également de formes géométriques circulaires. Le peintre cherchait certainement, une fois de plus à faire ressortir ces objets. Avant de clore il est important d’étudier les différents angles de vues, toujours très recherchés dans les oeuvres cubistes. Georges Braque ne déroge pas à l’habitude ici, puisqu’il mêle tous les angles de vues possibles et imaginables dans son tableau. Nous nous attarderons sur les objets qui présentent pour ce point-ci plus grand intérêt que le décor. Effectivement si l’on regarde attentivement le tableau, on s’aperçoit que les objets paraissent être représentés de face. Cependant le haut de la cruche est peint de profil, et à la fois de haut. Le violon est également représenté de haut, cela nous donne l’impression que l’on plonge sur le tableau. Cette technique employée pour les angles de vue se comprend facilement, on sait que les cubistes voulaient représenter les choses à leur façon de manière à ce que l’on ne puisse plus parler des lois de la nature en ce qui concerne leurs oeuvres. IV)Conclusion. Georges Braque nous a alors montré que son tableau « Violon et cruche », correspondait à la définition même du cubisme. Nous le voyons principalement en raison de l’utilisation excessive de multiples formes géométriques et des différents angles de vues. Quelques années plus tard, les peintres abstraits s’inspireront de ce courant esthétique pour aboutir à une nouvelle période : L’abstraction. V)Bibliographie ==> http://www.universalis.fr/media-encyclopedie/87/PH992226/encyclopedie/Violon_et_cruche_G_Braque.htm ==> http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Braque ==> http://www.larousse.fr/encyclopedie/#larousse/20791/11/cubisme ==> http://www.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-cubisme/Cubisme.htm ==> http://www.le-cubisme.com/ |
Document(s) lié(s) à cet article |
Le précubisme, ou cubisme cézannien ( 1907 - 1910 )
