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Depuis une quarantaine d’années, la technologie est en évolution constante. Plus particulièrement avec l’ascension fulgurante du téléphone portable, qui a acquis de nombreux changements depuis les années 80. Le premier téléphone utilisant l’électricité est apparu en 1976, il s’agissait d’un téléphone en bois et pour favoriser la transmission des données sonores, il était composé de fils trempés dans de l’acide. Les premiers téléphones étaient fixes. Au contraire, nous pouvons remarquer que, de nos jours, le téléphone ne sert plus uniquement à passer des appels. SMS, MMS ou autres applications de communications sont arrivés avec les smartphones. Les plus grand changement, dans nos téléphones, sont les applications des réseaux sociaux. Sur ces applications nous pouvons discuter et partager des images instantanément. Nous pouvons donc remarquer des changements au niveau de la rapidité des réseaux ainsi que la qualité des images. Cela nous permet donc de communiquer et partager en temps et en heure ce qu’on aime, pense, nos activités, etc.. De plus, il y a une démocratisation de ce produit. Des milliers de marques, de nombreux design, et des prix de plus en plus bas, permettent au plus grand nombre d’acquérir cet outil. Nous avons aussi pu observer qu’avec ces nouveaux mobiles, les informations étaient transmises plus rapidement qu’avec les journaux. Or, cela n’est pas le seul effet de cette évolution. Les innovations ont aussi améliorées la qualité des images prisent par les mobiles, ce qui a eu un impact sur la société avec les récents attentats.

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Des photographies et des vidéos montrant l’horreur de ces drames ont été prises par des amateurs avec leur mobile. Cela n’aurait pas fait autant scandale si ces images n’avaient pas été utilisées par des journalistes. Les médias ont eu recours à ces images. Parfois par simple don des particuliers ou alors par l’achat des journalistes. Les médias sont alors prêts à payer cher pour obtenir l’exclusivité des images, comme le Daily mail qui a acheté une vidéo 50 000 euros. Cette vidéo montrait des tirs lors de l’attentat du 13 novembre à Paris. Ces images sont le plus souvent vendues « sous le manteau ». Mais, vendre ces images n’est pas sans conséquence. En effet, cet acte n’est illégal, mais il n’en reste pas moins immoral. Malgré tout, nous pouvons trouver quelques failles dans ce procédé comme le « droit à l’image » ou encore « l’atteinte à la vie d’autrui », mais cela reste rare. Les journalistes savent qu’il est primordial de ne pas révéler l’identité (le visage) d’une personne.

De plus, pour acheter ce genre de photos et vidéos, il existe certains sites créés spécialement, comme Citizenside. Ce site a été créé par Matthieu Stefani. L’idée lui est venue le 7 juillet 2005 à Londres. À ce même moment, un métro londonien était bloqué à cause d’un attentat. Celui-ci fut automatiquement bouclé par la police et les secours. De ce fait, aucun journaliste n’avait accès au site. Les images pouvant illustrer cette catastrophe étaient les photos et vidéos prisent par des particuliers présents sur les lieux. Ces images ont fait la UNE des quotidiens et l’ouverture des journaux télévisés.

On peut alors dire qu’il y a une généralisation de cette pratique. Les téléphones mobiles achetés de nos jours sont majoritairement des smartphones. Ces derniers possèdent tous, sans exception, des appareils photos qui sont de meilleure qualité au fil du temps. Cela incite alors les nouvelles générations à photographier tout et n’importe quoi. Or, lors des drames comme les attentats, leur premier réflexe est de dégainer leur mobile afin de capturer l’instant présent. Certains font cela pour avoir des preuves, ou encore pour montrer aux autres l’enfer de ces attentats. Mais d’autres encore utilisent leur smartphone à but lucratif (pour vendre les images). Les vendeurs d’images amateurs sont cherchent à se faire de l’argent en risquant leur vie afin de prendre des photos ou vidéos qu’ils pourraient vendre à un très bon prix. Ces gens qui prennent de si gros risques sont parfois sans emploi et sont prêts à tout pour gagner de l’argent, comme nous le prouve une vidéo du Petit journal que nous pouvons retrouver sur le site Le monde. Ces actions de profit sur de telles images provoquent un manque de respect envers les victimes ou encore les proches. Mais, comme nous pouvons voir dans Le Monde, un internaute nous dit que « tant qu’il y aura des personnes pour acheter, il y en aura toujours pour vendre ». Les journalistes ont recours à ces images pour différentes raisons. Parfois, ils ne sont pas présent à l’endroit et au moment voulu, ou alors ils ne peuvent pas y accéder à cause du danger. Ces raisons incitent alors les journalistes à utiliser cette pratique. Comme nous l’avons dit précédemment, certains d’entre-eux sont prêts à payer des images très chères afin d’obtenir l’exclusivité. Cette activité a un impact sur le métier de journaliste, et plus particulièrement sur celui de photo-journaliste. De par ces faits, les journalistes privilégient les photos d’amateurs au lieu de verser un salaire aux photo-journalistes. À cause de ce « bouleversement du numérique », « la photographie de presse vie des heures sombres », selon Les assises du journalisme 2014. Ce site va même à se demander si elle va disparaître.

Ce développement de la technologie a donc un impact néfaste sur les métiers cités précédemment. Or, cet impact se fait aussi ressentir sur la société. Cette pratique (la vente de photos lors des attentats) pose alors des problèmes moraux et déontologiques. Nous pouvons alors nous demander jusqu’où cela nous mènera.

Auteurs : Léa Marion