FICHE PLAN : LES TERRITOIRES ULTRAS-MARINS
Problématique : Le développement des ces territoires est-il problématique ? Pour quelles raisons ? Quels sont le moyens engagés pour l’assurer ? Ces moyens sont-il suffisants ?
I Des prolongements lointains de l’Europe marqués par ....
a) ......l’éloignement,
grande distance qui les sépare de leurs métropoles
b) ...et l’insularité.
Sauf Guyane, Terre Adélie, territoires de l’arctique britannique et Groenland -> insularité
Parfois un phénomène de surinsularité : archipel Guadeloupéen
> extension des ZEE des Etats membres de l’UE possédant des TUM.
c) Dans ce contexte, la continuité territoriale avec les métropoles et l’UE est difficile.
des coûts de transports importants entre les TUM et leur métropoles
>la Martinique par exemple, bénéficie depuis 1989 d’un Programme d’Options Spécifiques pour l’Eloignement et l’Insularité (POSEI)
le coût du transport reste problématique -> vie chère dans ces territoires et manque de compétitivité
II ... des inégalités révélatrices parfois d’un développement disparate.
a) Les données naturelles ...
zone tropicale (sauf Iles Féroé (Danemark) de Saint-Pierre et Miquelon et zone antarctique)
- inégalement exposés aux vents (côte au vent ou sous le vent des alizés
aléas naturels : cyclones, séismes ou glissements de terrains -> menace enjeux comme les logements, les cultures ou les infrastructures de transport.
une origine volcanique pour la plupart
plaines littorales sont souvent limitées.
Les agrégats de coraux forment des lagons. Barriere de corail : le sable est blanc -> atouts pour le tourisme
b) .....expliquent en grande partie l’inégale répartition des hommes et des activités.
Population et activité concentrées sur le littoral (sauf Guyane et territoires des régions polaires)
Les densités sont élevées de même que le taux d’urbanisation
Macrocéphalie urbaine
c) Le passé colonial explique lui en grande partie des disparités socio-spatiales persistantes,
profondes disparités socio-spatiales (économie et foncier dominés par les descendants de colons (béqués) dans les RUP des Antilles pas ex)
les terrains manquent -> occupation anarchique de terrains notamment sur les littoraux -> quartiers d’habitat précaires dans des zones inappropriées (risques d’inondation ou de glissements de terrain)
les taux de chômage sont très élevés
l’insécurité -> quartiers d’habitat collectif créés pour régler les questions de logement peuvent devenir des quartiers difficiles
sur les plateaux, dans les zones mieux exposées aux vents rafraichissants : des quartiers où résident les catégories les plus favorisées (quartier « Didier » à Fort de France).
le niveau de vie dans les TUM inférieur à celui de la métropole.
d) ...et la structure de l’économie.
économies de plantation (canne à sucre, viticulture) , héritage de la colonisation
mais ensuite diversifiées (banane, vanille, ananas)
-des difficultés et les choix de productions ont parfois provoqué des pollutions considérables (chlordécone)
> des sols désormais impropres à la production
les métropoles n’ont pas cherché à développer l’industrie
développement touristique
services non marchands fournis par les Etats et les collectivités locales sont nombreux et nécessaires compte tenu du dynamisme démographique de la population
les commerces satisfont les besoins de la population ->modèle de la société de consommation -> hypertrophie du secteur tertiaire -> déséquilibre de cette structure économique -> développement disparate qui touche ces territoires.
III Une inégale intégration dans leur environnement régional et mondial
a) Des territoires inscrits dans les flux de la mondialisation...
beaucoup d’ultramarins se rendent dans les métropoles ou au Canada pour trouver un emploi
et les TUM peuvent apparaître comme des isolats de prospérité au milieu de régions sous-développées. Ils sont donc attractifs et connaissent des flux migratoires
des déplacements de consommation
b) ....et exposés à la concurrence.
dans le domaine agricole : Afrique ou Amérique Latine (banane, sucre des Antilles ou vanille de la Réunion)
concurrence pour le tourisme (Antilles françaises et Réunion concurrencées par Saint-Domingue , la côte caribéenne du Mexique, les Maldives ou l’Ile Maurice)
>Développement de l’écotourisme pour diversifier
c) Les tentatives d’intégration régionale restent cependant limitées.
des organisations régionales : ALENA, CARICOM, AEC ou SADC. Mais, les relations restent limitée sauf dans le sport et la culture (-> territoires en question ne sont pas souverains , productions sont souvent les mêmes)